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Etat de l'art 

         Il est nécessaire de définir son sujet avant de se lancer sur le terrain afin d’appréhender ce qui a déjà été fait et de nous lancer sur des pistes de réflexion.
         Nous avons choisi en amont de traiter la thématique du paysage sonore car l’association de ces deux notions a suscité notre intérêt (nous sommes d’ordinaire plutôt accoutumées à associer le paysage à l’aspect visuel).

         Ainsi, la première étape de notre travail a été de lire un certain nombre d’articles afin d’apprivoiser et de mieux cerner notre sujet.

Cliquez sur le symbole au-dessus de chaque référence pour savoir l'apport de chacun des articles à notre sujet

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« Du soundscape au paysage sonore », 2013, Elise Geisler.

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« Etudier les bruits de la ville », 2012, Christian Montes

« La qualification des ambiances sonores urbaines », 1995, Alain Leobon

« Le son des choses, les bruits de la ville », Anthony Pecqueux

« Modèle expérimental d’évaluation d’espaces publics par les citadins à travers la perception spatiale et sonore », Solène Marry

« Voix urbaines », 2006, Muray Schafer

Le paysage sonore

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« L'invention du paysage urbain », 1994, Françoise Chenet-Faugeras.

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« La perception des paysages », 1974, Renée Rochefort.

« Notions et outils pour appréhender le paysage urbain. Une approche épistémologique », 2000, Frédéric Poussin

« Variations des représentations et perceptions d’espaces publics sonores ordinaires selon les formes urbaines », 2012, Solène Marry et Laëtitia Arantes

« Modèle 

« Voix urbaines », 2006, Muray Schafer

La perception du paysage
Le paysage urbain

       Ces différentes lectures nous ont éclairé sur un certain nombre de points.

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        Tout d’abord, de façon très généraliste, le paysage sonore (ou soundscape en anglais) est ce qui compose un paysage d’un point de vue sonore, c’est-à-dire la combinaison des sons se formant dans un environnement immersif : c’est en fait le reflet des interactions entre les sociétés et leur environnement, mettant ainsi en lumière les relations entre l’Homme et son cadre de vie.

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         Nous avons également retenu que le paysage sonore est avant tout une construction sociale : il est donc subjectif et très fluctuant d’un individu à l’autre dans la qualification des sons entendus. Ce concept intègre donc une grande part de perception esthétique. De plus, le paysage sonore diffère en fonction des différentes temporalités quotidiennes.

Ainsi, de manière générale, certains sons sont qualifiés positivement (oiseaux…) et d’autres négativement (transports…) : certains sons, ainsi que l’intensité de ceux-ci, peuvent être facteurs de gêne ou de bien-être. L’ambiance sonore est donc une composante majeure de la qualité et de la représentation que se font les habitants de leur cadre de vie.

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        Cependant, cette caractéristique peut également être un biais : en effet, la subjectivité n’est jamais la bienvenue dans une étude scientifique car des paramètres extérieurs viennent perturber les résultats. Par exemple, si on demande à un individu de décrire l’ambiance sonore de son quartier, l’aspect affectif qu’il entretient éventuellement avec ce lieu va influer sur ses réponses.

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