« La perception du paysage », 1974, Renée Rochefort
Rôle d'influence des repères culturels et des mentalités collectives
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a culture littéraire comme paysage tient une faible part de description, cela peut expliquer la faible réceptivité de la société française
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la culture cinématographique universalise une vision d’un paysage.
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la culture paysanne et la signification qu’elle donne aux lieux.
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La perception peut être aussi guidée par la religion via les lieux de culte dans la nature, calvaires, sanctuaires de marabouts, etc
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la culture des mass-média et de la publicité effectue une sélection et réduit de la sorte le nombre de paysages qui sont diffusés en masse. De même elle dirige les tendance, ainsi l’'accent est mis sur la verdure, alors qu'au siècle dernier les bourgeoisies citadines se passaient allègrement, quant à leur domicile urbain, d'environnement végétal.
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« A la diversité foisonnante des paysages réels, la perception des paysages surimpose l'intervention d'un nombre considérable de variables »
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La perception n'est pas seulement un phénomène visuel. Il faut des références pour qu'elle devienne significative. C'est avec le poids de tout leur passé et l'esquisse de leur futur que les gens abordent le paysage
Rôle d'influence des réfractions catégorielles ou individuelles
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l’activité professionnelle
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la classe d’âge (selon les changements d'un paysage vécu ou non)
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sensibilité propre (souvent liée à statut et rôle social)
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pas de constant dans la perception de chacun : dépend de l’humeur, des souvenirs liés à certains paysages, de l’imaginaire, des besoins (si on veut pique-niquer, où si l’on veut un garage, le paysage ne sera pas perçu de manière identique)
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des préoccupations peuvent voiler un paysage réel puisque elles accaparent presque tout l’espace mental.
Renée Rochefort était une géographe française, professeur à l'université de Lumière-Lyon II. Elle était spécialiste de la géographie sociale et avait théorisé ce qu'elle appelle le « renversement de l'ordre des facteurs », c'est-à-dire une proposition de « penser d’abord la société, ensuite l’espace »