« Le son des choses, les bruits de la ville », Anthony Pecqueux
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Il y a une multiplication des sources sonores qui amène à un abaissement du seuil de la tolérance auditive
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On qualifie rarement ce que l'on entend par "sons" : c'est toujours nommé de manière subjective (bruit, musique...)
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Chaque citoyens, même s'il se plaint du bruit, est également la source de son propre bruit
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Les sons permettent d'analyser les mutations urbaines, et de coordonner les activités de la ville
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​Les sons émis par les véhicules sont perçus comme des nuisances sonores mais il y a une incapacité à imaginer une ville sans sons. Il y a donc à la fois une gène et une nécessité des bruits car ils fondent la culture urbaine, territoire composé de toutes nos activités "sonnantes".
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Notion de « gêne nécessaire » : les voitures font du bruit mais si elles n’en faisaient pas ça serait dangereux…
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Les sons imprègnent les représentations que les habitants se font de leur cadre de vie, ils sont des éléments centraux de la vie du quartier
Anthony Pecqueux est actuellement chargé de recherche au Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’environnement urbain. Ses travaux portent conjointement sur l’ethnographie urbaine et l’ethnographie de la perception, ainsi que sur les expériences culturelles urbaines (musicales et patrimoniales)